L’aide personnalisée a été instaurée à la rentrée 2008, pour compenser la disparition de la classe le samedi matin. L’objectif est d’accompagner les élèves qui rencontrent une difficulté isolée. Ce dispositif est mis en place pour des enfants ayant besoin d’un "coup de pouce", pour leur faire prendre confiance dans un domaine. Il ne concerne pas les enfants en échec scolaire et ne peut remplacer en aucun cas le RASED.
A Issy-les-Moulineaux, l'aide personnalisée a été placée le matin avant le démarrage de la classe, soit entre 8h20 et 8h50.
L'aide personnalisée à Voltaire : les parents ont besoin de communication
Lors du conseil d’école du 20 mars 2012, suite à notre question sur ce sujet, les enseignants ont noté que certains enfants étaient systématiquement en retard, que l’horaire n’était peut-être pas le mieux adapté. En tant que parents nous nous interrogeons sur les résultats de ce programme.
Nous avons constaté que souvent les parents étaient mal informés des objectifs de cette aide personnalisée, de la raison pour laquelle leur enfant est retenu et plus encore des résultats de cet accompagnement. Si le parent ne sollicite pas l’enseignant, trop peu nombreux sont les enseignants qui prennent le temps de leur apporter des explications. Il suffirait pourtant d’un échange par email ou via le cahier de transition pour clarifier les choses et dédramatiser cet accompagnement.
En effet, nous entendons souvent des parents inquiets pour leur enfant, qui craignent qu’il soit en échec scolaire. Le rôle de l’école est d’intégrer les parents au cœur du processus d’apprentissage pour un meilleur écho et résultat car si tous les intervenants se sentent impliqués, l’école fonctionne mieux, les apprentissages sont facilités, l’image de l’école est redorée. Cette information viserait aussi à éviter les retards de parents qui ne comprennent peut être pas tout l’intérêt et la finalité d’un tel dispositif.
4 ans après la mise ne place de l’aide personnalisée, quel bilan ?
L'objectif affiché de l'aide personnalisée était de réduire par trois la proportion de 15 % d'élèves en échec scolaire à l'entrée en 6ème. Qu'en est-il ? Aucune statistique officielle n'a été publiée à ce jour. Le Le SNUIPP, syndicat d'enseignants, a lancé une enquête nationale auprès des enseignants : voir ICI.
Les enseignants sont invités à évaluer l’organisation et l'efficacité du dispositif : effets positifs ou négatifs pour l'élève et pour le professeur et de proposer des améliorations. Les résultats ne seront connus que fin mai, après l'élection présidentielle.
Nous sommes impatients en tant que parents de connaître les résultats de cette étude, et espérons que les enseignants de Voltaire nous feront part de leur ressenti.
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