''Si l'Etat [la Mairie pour nous] à qui revient le rôle de stratège, de voir loin, s'exonère des préconisations de la SNDD [stratégie nationale pour le développement durable], comment espérer que les ménages qui éprouvent des difficultés à joindre les deux bouts et les entreprises qui se battent pour leur survie les intègrent dans leur préoccupation ?'', s'inquiète Philippe Le Clézio devant le manque de courage de nos "responsables" à imposer le développement durable dans leur politique (lire ici).
Or, faire payer aux parents l'introduction du bio à la cantine est précisément un acte "non-politique", car le message qu'il envoie ne va pas dans le sens de la préoccupation pour les générations futures, argument que la FCPE a défendu à la CCRS pour dire non à la hausse du prix de la cantine en 2010 (voir ici).
La question que nous nous posons ici est de savoir si la préoccupation pour nos enfants, que nous affichons haut et fort dans toutes les instances dans lesquelles nous siégeons, est un acte "politique" ?
La PEEP le pense et affiche en ce moment un courrier adressé à la FCPE par Monsieur Philippe Knusmann, maire adjoint à l'éducation, dans lequel ce dernier exprime son mécontentement suite à notre vote et communication sur la hausse du prix de la cantine pour l'année 2010. La PEEP, dont le seul représentant présent (sur 3) lors de la dernière Commission consultative de la restauration scolaire (CCRS) s'est abstenu au moment du vote sur l'augmentation du prix de la cantine... se targue dans ce même communiqué de ne pas faire de "politique, contrairement à la FCPE" ...
Nous, parents-délégués de la FCPE, ne nous sommes pas engagés dans cette fédération et au sein de l'équipe pour "faire de la politique" politicienne. Nous avons adhéré à un projet et à des valeurs que nous vous avons présentés dans notre programme (ici). Refléter, défendre ces valeurs et en témoigner constitue un acte de transparence vis-à-vis de nos publics et de nos interlocuteurs.
Avoir été élus et mandatés par vous, parents, ne fait que renforcer cette nécessité de témoignage. A bon entendeur....
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